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Comment sensibiliser l’entourage à la réalité du TDAH?

Comment sensibiliser l’entourage à la réalité du TDAH?

 

Par Julie St-Hilaire, Intervenante en chef

 « Bien souvent les gens me disaient que je n’élevais pas mon enfant comme il faut, que je ne suis pas assez sévère avec lui, tandis qu'il faisait des crises énormes ! Ou bien je me fais dire qu'il n'a pas besoin de médicament, que je le drogue pour qu'il soit calme! J'aimerais bien qu'ils entendent de quelqu'un d'autre ce que l'on vit au quotidien! J'en ai fait une méga dépression là-dessus ouff! » - Angélique, maman et membre PANDA

Des témoignages comme celui reviennent fréquemment parmi les parents qui ont un enfant vivant avec un TDAH. Négocier avec les manifestations du trouble représente déjà un défi au quotidien, mais faire face aux jugements des autres est parfois tout aussi difficile, sinon plus.

Le TDAH n’est pas un problème de comportement, ni un manque d’intelligence ou une mode. Le TDAH n’est pas une phase, une question de volonté, ni même une maladie.

Le TDAH est une condition neurologique chronique.

Et au-delà de l’étiquette, chaque individu est unique, le trouble peut se manifester différemment pour chaque personne.

Si le TDAH représente souvent une discussion délicate avec les membres de votre entourage, voici deux points de départ pour tenter de les conscientiser à votre réalité.

Miser sur une conversation ouverte en posant des questions

« Pourquoi remet-tu en doute le diagnostic reçu ? Qu’est-ce qui te dérange spécifiquement en lien avec le sujet? Quels sont les éléments qui te font hésiter quant à la validité du TDAH et ses impacts? »

En ciblant ce qui est plus difficile à accepter pour votre entourage, ce sera plus facile de répondre à leurs préoccupations.

Guider les membres de votre entourage vers une approche bienveillante

Parfois, les commentaires maladroits peuvent provenir d’un sentiment d’impuissance. Inspirez vos proches à répondre avec plus de soutien et moins de jugement.

Par exemple, si quelqu’un vous dit : « Maxime réussirait mieux à l’école, s’il ferait plus d’efforts. » Vous pouvez répondre qu’assimiler les notions demande plus de temps et d’énergie pour Maxime, que les autres enfants et que votre famille mise sur les meilleures façons de le soutenir et de l’accompagner.

On sait à quel point la confiance des jeunes peut être facilement fragilisée, d’où l’importance de rappeler à tous ceux qui ont besoin de l’entendre qu’on va beaucoup plus loin avec plus d’empathie et de bienveillance!

 

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