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4 mythes qui persistent sur le TDAH

4 mythes qui persistent sur le TDAH

 

Distinguer les faits des idées reçues n’est pas toujours chose simple. Les nuances sont importantes pour mieux comprendre la réalité du TDAH. On explique ici pourquoi ces quatre mythes sont faux.  


1. Le TDAH découle d’un manque de volonté.
Le TDAH n’est pas une maladie, ni de la paresse, ni un manque d’éducation parentale. C’est un trouble neurodéveloppemental, majoritairement héréditaire. En résumé, cette condition affecte les échanges d’informations entre les neurones, qui sont principalement situés dans le lobe frontal du cerveau. Les trois sphères principalement touchées par le TDAH sont l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité.


2. Le TDAH touche uniquement les enfants.
Avec la maturation du cerveau et les stratégies mises en place, les symptômes du TDAH peuvent s’atténuer. Toutefois, étant une condition neurologique, le TDAH ne disparaît pas à l’âge adulte. On apprend à vivre avec ses manifestations.


3. Quelqu’un qui vit avec le TDAH ne peut jamais rester concentré longtemps.
On pourrait croire qu’il est difficile, voire impossible, pour une personne vivant avec le TDAH de se concentrer pour une longue période. Bien que l’attention soit bel et bien un enjeu, l’hyperfocus, une forme intense de concentration, est souvent associée au TDAH. En fait, lorsque la personne est intéressée par une activité ou un projet, celle-ci peut rester concentrée pendant des heures. Le jeu vidéo chez les jeunes en est un bon exemple.


4. Tous les enfants qui vivent avec le TDAH présentent de la bougeotte.
Chez certains, l’hyperactivité se manifeste physiquement : ils sont très actifs, ils ont de la difficulté à rester en place, ça bouge! Chez d’autres, elle est mentale : mille et une pensées se bousculent dans leur tête. La bougeotte n’est donc pas toujours présente chez les personnes vivant avec le TDAH.

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